En ce qui concerne notre chez-nous breton, il faut bien admettre que le réseau mobile laisse à désirer. Nos visiteurs, du moins ceux qui ne sont pas chez Orange (ou Sosh), se plaignent de ne pas avoir de connexion. Ni téléphone ou SMS, et encore moins internet. Je viens de comprendre avec le site Cartoradio ; il y a deux antennes, uniquement Orange, à 1,7 km. Le premier pylône multi-opérateur est à plus de 2 km !
J’aurais cru que la portée des antennes était plus grande, d’autant plus que ce n’est pas vraiment les immeubles qui font barrières dans le coin !
D’un autre côté, ça peut faire des vacances d’être injoignable…
Une fois n’est pas coutume, un petit coup de pub pour le Blog de l’Amoureuse.
Pour ceux d’entre vous qui ne seraient pas au courant (les autres, vous pouvez vaquer à vos occupations), depuis la mi-avril, elle vous propose une petite histoire qui a commencé à germer il y a quelques temps, quand elle était sous chimiothérapie…
Nous voilà repartis pour une 7e saison des 52 de Virginie.
Bien entendu, c’est ouvert à tous, alors n’hésitez pas à nous rejoindre !
Éloigné
Souvent, quand je médite face à la mer, j’aime observer, au loin, ces voiliers qui avancent, plus ou moins vite, poussé par le vent. J’aime à rêver, alors qu’ils s’éloignent, qu’ils partent traverser l’océan dans de belles aventures.
Avec Sacrip’Anne, nous avions disserté sur l’exposition Doisneau qui a lieu actuellement à deux pas de mon boulot. Expo qu’elle, connaissant bien mon attachement à ce grand bonhomme, m’exhortait à aller voir au plus vite ; ce que je ne vais pas tarder à faire !
Et donc, alors que Doisneau était encore dans mes pensées, j’ai aperçu cet enfant faire des allers-retours héroïques, avec son vieux vélo, sur cet ancien quai pavé de l’île Tudy. Je me souviens d’avoir dit à l’amie que c’était une scène que le photographe aurait aimé mettre en boîte.
J’ai eu le temps de faire trois clics. Il y a une photo qui me plaît. Voici mon modeste hommage à un de mes maîtres…
Nous voilà repartis pour une 7e saison des 52 de Virginie.
Bien entendu, c’est ouvert à tous, alors n’hésitez pas à nous rejoindre !
Partage
Ah, le partage ! Que voilà une belle chose ! Avec l’Amoureuse, l’on aime se rappeler nos souvenirs d’enfance. Il y a quelques années, l’on avait visité les lieux de sa prime jeunesse, en Charente. C’est ainsi que mercredi, avant que d’aller dîner dans les abysses, l’on a accompli une virée nostalgie pour moi, sur les endroits où, entre 10 et 15 ans, je venais faire de la voile (voir le billet ici).
Du coup, je vais également partager cette promenade avec vous.
Tout d’abord, on a été à Brigneau, là où pour moi tout a débuté sur de petits dériveurs (Pchittt, Vaurien et Caravelle). Je me souviens bien de ce port, où certaines fois, à marée basse, l’on n’attendait pas le Zodiac et on traversait à pied, tellement il y avait peu d’eau. Et puis ce lieu est aussi celui de mes premiers émois amoureux de préados !
Le port n’a presque pas changé en 50 ans, à l’exception de la disparition des 3 bistrots sur les quais et du remplacement des pêcheurs professionnels par les bateaux de plaisance.
On n’entend plus non plus la « Vache », bouée à l’entrée du port avec un système sonore actionné par le vent et qui faisait « Mheuuuuuuuu » en continu…
Elle a été retirée en 2008 et trône maintenant sur l’esplanade à l’abord du bassin, silencieuse. Nous avons pique-niqué sur un rocher, au-dessus du phare (c’est un bien grand mot pour une petite tour lumineuse).
L’on a poursuivi ensuite par Doëlan, où se trouvait la base des stages croisières. C’était déjà pour les plus âgés et l’on naviguait à bord de Belon, des bateaux de 5m50, habitable (enfin, il parait !) construit en contreplaqué marin.
Parmi les souvenirs de ce lieu, il y a l’apprentissage de la godille. De l’autre côté du port, il y avait une épicerie que nous aimions beaucoup fréquenter, ainsi qu’un sympathique bistrot pour les plus grands, si je me remémore bien. Pour y accéder, il n’y avait que deux options : prendre une barge et godiller, ou marcher plusieurs kilomètres pour trouver le pont !
Il devait certainement avoir un passeur, mais nous n’étions pas dans la confidence !!!
Là aussi, cela correspondait à mes souvenirs. J’apprécie beaucoup ce port, très chouette.
Enfin, nous avons fini ce périple au Port de Rosbras. C’était le centre pour les bambins, celui des premiers apprentissages en Optimist. Je n’y ai jamais fait de stage, mais nous y étions passés avec le groupe Croisière. Malheureusement, c’est tout en travaux, et nous ne sommes pas restés, le bruit des pelles mécaniques casse un peu le délice d’une balade nostalgique.
Nous sommes ensuite rentrées par les petites routes, c’était une journée fort sympathique, mais vous connaissez la suite…
PS : Je ne résiste pas au plaisir de vous remontrer cette vidéo, symbole d’un partage météorologique à bord d’un TGV :
Hier, il y avait anniv de mariage. Trois ans déjà qu’on a signé le deuxième contrat, celui avec tampons, signatures, témoins, et tout le tralala. L’officiel, quoi. En août, on fêtera les huit piges du premier, celui à la bonne franquette, sans édile d’aucune sorte… Mais ça, c’est une autre affaire, une histoire à faire fondre un cœur d’acier, du sentimental pur jus, avec toute la guimauve qu’il faut.
Pour marquer le coup, on s’est fait une virée dans une crêperie du Guilvinec. Une gargote que je n’avais pas revue depuis dix piges, à une vache prêt. À l’époque, ça envoyait déjà du lourd, mais là, je dois dire : toujours au top. Les assiettes ne sont pas radines, ça a du goût, c’est du solide, pas du surgelé pour touriste béat.
Mais le clou du spectacle, c’est la déco. Tu as l’impression de becter au fond d’un aquarium géant. Des poiscailles partout, des bestioles marines sorties tout droit d’un cauchemar de pêcheur breton, et un bonhomme-grenouille qui te fait la planche au plafond, peinard. Un vrai carnaval des abysses. Tu manges ta galette, tu as l’impression que Cousteau va débarquer à table avec son bonnet rouge.
D’ailleurs, il y a dix piges, les tauliers, refaisait le décor à chaque saison. L’hiver, l’été, paf ! Nouveau monde. Un boulot de taré, mais faut reconnaître : ça avait de la gueule.
Enfin, bref, c’était une journée drôlement chouette (je vous en dirai plus dimanche), et une soirée aux petits oignons. Du genre qu’on n’oublie pas.